Il s’agit là d’œuvres en cours de rédaction, dont la progression peut être suivie en ligne :
L’heure approche…
Les écritures prophétiques ont annoncé à l’humanité les signes de la fin des temps.
En ces temps troublés, nombre de ces signes apparaissent sous nos yeux sans que nous nous en rendions compte, ou sans que nous y prêtions attention, tout occupés que nous sommes aux affaires de la vie terrestre et à notre petit carré de confort personnel.
Ce recueil de poèmes se veut exposer et vérifier ces signes tels qu’annoncés par le Prophète Muhammad ﷺ, ou tels qu’ils se manifestent dans leurs formes parfois les plus improbables ou inattendues.
D’aucuns y verront également un rappel de l’Heure et une invitation à se réformer – s’il en est encore temps – et à refuser le chaos dans ce qu’il a de blâmable.
Car il n’est de perdition sans consentement.
Je recueille ici une série de poèmes divers, essentiellement sous une forme que j’affectionne pour sa mélodie, et pour la liberté qu’elle offre au langage de s’exprimer directement, loin des contingences narratives ou thématiques : le quatrain en vers heptamétriques.
Je travaille cette forme depuis plusieurs années, et collecterai ici les nouvelles productions ; les anciennes font quant-à elles l’objet d’une édition séparée, recueillies sous le titre Écumes.
Je vois en cette forme (succincte, carrée, géométrique – mais aux mille possibles) la forme poétique idéale, véritable champ d’expérimentation qui permet à la poésie d’accomplir sa vocation première : la quête d’absolu par le verbe.
Car la poésie, c’est cet exercice qui consiste à transformer le plomb langagier en or, par l’effet d’une combinaison parfaite inscrite dans le cadre mathématique de la prosodie.
Il s’agit pour le poète d’enclore, de saisir l’intuition de l’absolu dans, et par cet objet poétique fini, d’y figer l’instant fugace de la Lumière ressentie.
Cette coïncidence, ce moment magique où la composition poétique, par sa perfection, correspond à l’intuition de l’absolu, c’est ce que j’appelle l’adéquation.
Certains de ces poèmes (on trouvera ici d’autres formes poétiques que l’heptamètre) ne sont pas achevés, intégrant blancs et indécisions dans le choix des mots.
Et j’assume leur inachèvement comme une composante à part entière de leur essence : ces blancs et hésitations sont la part admise de mystère et d’inconnu que recèle pour nous l’univers, notre tâtonnement dans les ténèbres de notre ignorance.
Car ce travail ne prétend pas trouver, mais chercher sans fin, en toute humilité.
Car les arts, comme la science, n’ont d’autre vocation profonde et réelle que de chercher le divin.
Une série de petites histoires décrivant le quotidien des gens dans la société contemporaine, à travers leurs joies et leurs peines, comme autant de photographies instantanées.
Probablement mon œuvre la plus personnelle et mon projet le plus ancien :
Sous la forme d’un triptyque, le portrait d’un père par ses trois enfants.
Un seul sujet, trois visions différentes, trois récits – montrant à quel point la subjectivité peut faire d’un être unique trois personnages totalement dissemblables.
Un exercice de style et un véritable défi, consistant pour l’auteur à passer d’une focalisation à l’autre en occultant la sienne propre.
Mais aussi et surtout à dégager l’unité, à travers la diversité des perceptions, de ce personnage unique et central qu’est le pater familias.
Tout à la fois une ode à l’amour filial, un hommage à mon père, et une déclaration à mes enfants.