بسم الله الرحمن الرحيم
Il y a une symétrie parfaite qui se joue entre le ciel matériel et le ciel spirituel (le cœur de l’homme), et dont l’axe est l’homme lui-même : il y a déjà dans le cœur autant de degrés à franchir pour atteindre ALLAH ﷻ qu’il y a de stations célestes – et ces sept paliers se retrouvent dans les sept versets de la Fatiha.
En fait, le ciel matériel n’est que le reflet, la projection du cœur de l’homme, avec toute sa profondeur insondable, ses voilements nuageux, ses constellations d’Ayat…
Ainsi, l’homme peut contempler ce qu’il se passe dans son cœur par l’observation céleste – ou plutôt l’observation céleste peut lui révéler la réalité cachée de son cœur (étant bien entendu que chaque humain a une vision subjective – donc différente des autres – du ciel, car aucun homme ne reçoit les mêmes sensations qu’un autre).
Et c’est là Une Miséricorde d’ALLAH ﷻ.
Ainsi, quand Sayyidina Muhammad ﷺ voit Sayyidina Jibril عليه السلام descendre sur lui, ça n’est que le reflet fidèle – précis, réel, concret – de ce qui se joue dans son cœur.