بسم الله الرحمن الرحيم
La parabole du prophète Yūnus عليه السلام symbolise notamment l’engloutissement par le monde matériel et l’ego — par tous les problèmes, les soucis, les addictions, les passions… qui enferment le serviteur parce qu’il s’en remet à lui seul, par orgueil, suffisance, vanité, prétention, colère (c’est le cas de Yūnus quand il partit irrité).
Et la délivrance vient de l’orientation vers ALLAH ﷻ (par l’évocation, l’invocation) : soit on est contenu, enfermé, restreint par tout ce qui nous aliène, soit on s’en libère par cette connexion en nous avec Le Divin, par Cette Lumière Qu’on porte et exprime ; autrement dit, soit on est celui qui, en proie à l’ego, subit la pression du monde matériel, qui se laisse enfermer et écraser par elle au risque d’imploser, de périr (comme Yūnus dans le ventre de l’animal marin pendant un certain temps), soit on est celui qui fait exploser ce monde matériel autour de lui, qui le fait voler en éclats par la force de La Lumière Qui jaillit littéralement de lui (comme Yūnus par la puissance de son appel dans les ténèbres à ALLAH ﷻ — cette puissance résidant notamment dans la sincérité).
Ainsi le choix est simple pour le serviteur : soit il se laisse enfermer par le monde matériel (en réalité, il s’y enferme tout seul avec son ego) ; soit il s’en affranchit par La Lumière d’ALLAH ﷻ Qui est en lui, Qui purifie de l’ego et libère de cette illusion qu’est le Dunya : libre à chacun de rester prisonnier du ventre de la bête, confronté à son ego, seul face à soi-même et à ses angoisses, à sa détresse ; ou d’en sortir en s’en remettant à Son Créateur, en se rabaissant devant LUI, en s’effaçant face à Son Unicité et en Le glorifiant.