بسم الله الرحمن الرحيم
Il n’est pas question de rejeter les lois noachiques (ou noahides), qui ne sont qu’Une Expression Synthétique de La Loi d’ALLAH ﷻ (ni plus, ni moins), et constituent donc un ensemble de règles universelles applicables à TOUTE l’humanité.
Il faut juste rejeter l’application restrictive qu’en font les talmudistes, qui voudraient les appliquer aux goyim (aux nations), eux-mêmes s’en excluant et se rangeant sous leurs propres lois (les 613 lois de la « loi Juive», elles-mêmes exclusives aux juifs et ne s’appliquant donc pas aux goyim).
Autrement dit, les talmudistes opèrent une distinction entre eux-mêmes et le reste de l’humanité, persistant à se voir comme une élite, comme un peuple prêtre chargé d’imposer les lois noachiques aux nations mais pas à eux : c’est bon pour les autres, mais pas pour eux qui, de leur point de vue, sont meilleurs.
Cela relève bien évidemment de l’orgueil, et de la négation de La Volonté d’ALLAH ﷻ Qui a effectivement envoyé Jésus عليه السلام comme Messie (avec tout ce que cela implique en termes d’universalisme), puis Muhammad ﷺ pour sceller la prophétie, corriger les écarts des chrétiens, et synthétiser la foi monothéiste.
Pour conclure, et mettre tout le monde d’accord, on dira que les lois noachiques doivent bel et bien s’appliquer, mais à tout le monde, à toute l’humanité — n’en déplaise aux juifs et aux chrétiens : car les premiers ne sont pas meilleurs que les nations et n’ont pas à s’exonérer de ces lois (en fait, plus que de rejeter leur application de ces lois, il convient de l’élargir à eux-mêmes) ; et les seconds doivent absolument réviser leur concept de Trinité et d’hypostase qui, faisant d’eux des idolâtres, est absolument incompatible avec ces lois — et là est tout leur paradoxe : ils se mettent eux-mêmes sous le coup de La Loi Divine et ne peuvent donc L’accepter, à moins de réformer leur dogme (ce qui bien sûr est inconcevable pour eux), ou bien d’embrasser l’islam (qui n’est jamais que la mise à jour corrective de leur religion, et la dernière mise à jour du monothéisme).
Dans le même ordre d’idée, on constate un rejet du guénonisme par certains chrétiens dits « traditionalistes », qui consiste en fait à rejeter toute une interprétation fallacieuse et opportuniste de Guénon par certains courants ésotéristes qui n’ont pas compris, ou font semblant de n’avoir pas compris le message réel de Guénon (même si ce dernier, hermétique dans la lignée de l’œuvre d’Ibn ʿArabi, constitue un voile aux multiples degrés de lecture, et n’est accessible qu’à une catégorie de lecteurs initiés jouissant d’un certain dévoilement).





