بسم الله الرحمن الرحيم
La vieillesse est normalement la période de la spiritualité et de la transition, celle où on commence à penser sérieusement à se rapprocher d’ALLAH ﷻ — car l’échéance n’est plus très loin et il est grand temps de se préoccuper de l’au-delà.
Or, l’euthanasie politique, telle qu’elle nous est actuellement vendue par les diables au pouvoir, consiste à vouloir couper prématurément cet effort.
En outre, là où le partisan de l’euthanasie voit, d’un point de vue strictement matériel, l’inutilité des vieux, et même la charge qu’ils représentent en termes de coût (vision cynique s’il en est), le croyant voit l’occasion qui lui est donnée d’exercer sa miséricorde envers les aînés — et là est toute leur utilité et même leur immense valeur : permettre aux pieux de gagner en Satisfaction d’ALLAH ﷻ par le service qu’ils peuvent leur prodiguer.
L’euthanasie, dans son intention réelle (qui se cache souvent derrière celle, fallacieuse, d’ « abréger les souffrances » et d’ « aider à mourir dans la dignité »), recouvre donc au moins une double mécréance, en ce qu’elle vise à éloigner d’ALLAH ﷻ aussi bien les vieillissants que les plus jeunes susceptibles de les assister dans leur vieillesse — car tant qu’on n’est pas au service exigeant des anciens, on est au service de ses passions, et donc dans le Ghafla.
En outre, l’agonie (Sakarât Al-Mawt) qu’elle prétend faire éviter fait partie du processus naturel de la mort, et vouloir l’éluder revient à vouloir priver le serviteur d’une étape certes douloureuse mais essentielle du retour à ALLAH ﷻ : ainsi, l’euthanasie prétend non seulement empêcher le travail spirituel préliminaire de rapprochement d’ALLAH ﷻ durant la vieillesse, en affranchissant purement et simplement de celle-ci (il s’agit bien de la fuir en mourant avant qu’elle ne s’installe et fasse son œuvre) ; mais encore, en promettant une mort « facile », elle vise clairement à voler au mourant cette phase de purification nécessaire qu’est l’agonie — son ultime ablution ici-bas avant de passer dans le monde intermédiaire (Al-Barzakh) ; et s’il n’est pas dit qu’elle y parvienne (car ce n’est là que prétention), non seulement ses promoteurs se verront compter cette intention, mais encore ceux qui se seront laissés séduire par cette promesse, en plus de l’agonie, s’exposent aux châtiments de la tombe et à l’enfer.





