بسم الله الرحمن الرحيم
Si l’on veut implanter durablement l’islam dans les cœurs des Français, en terre de France, parallèlement au travail de francisation de la religion, il faudra chasser toutes les occurrences du « mauvais islam », qui contribuent à le rendre si impopulaire et à dresser une barrière infranchissable entre lui et la masse des Français.
Ainsi, en même temps que les Français de souche convertis devront s’efforcer de s’imposer comme les représentants de l’islam dans leur pays, ils devront s’attacher à réduire toutes les occurrences étrangères de l’islam pour les faire passer au second plan — voire pour les éradiquer : ainsi, toutes les racailles ethniques des quartiers issues de l’immigration (fruit d’une ingénierie sociale visant à entretenir une opposition horizontale entre le travailleur Français de souche chrétien et le parasite arabo-maghrébin musulman) feront l’objet d’un vigoureux travail de dénonciation et de condamnation ; dans le même ordre d’idée, on désavouera le faux islam wahhabo-salafiste et ses tenants arabo-maghrébins, véritables épouvantails de la religion desquels on se dissociera clairement ; enfin, on s’affranchira de toutes les influences extérieures visant à promouvoir un islam étranger (turc, marocain, qatari…), notamment par le financement de mosquées, de centres culturels, de formation d’imams…, en visant l’indépendance financière (il s’agit pour le musulman français de ne plus dépendre de structures exclusivement étrangères, et de réduire le monopole étranger en matière d’islam).
Ce qui implique de développer une « école française », avec ses propres centres de formation de cadres et sur la base de fonds propres (provenant de sources de financement françaises).
En gros, il faut « virer » l’islam étranger des commandes et le réduire au rang d’invité, pour imposer un islam 100% français : désarabiser et franciser l’islam en France, afin d’inverser le rapport de force et de faire en sorte que les Français convertis ne soient plus — chez eux — les invités d’un islam du dehors, mais que les musulmans arabo-maghrébins soient les invités d’un islam français ; la tâche est d’autant plus ardue qu’il n’y a pas même un début de commencement d’islam français, tous les convertis se rangeant spontanément, et par défaut (sans trop s’en rendre compte d’ailleurs), derrière un islam étranger, en fréquentant les mosquées financées par des fonds étrangers et en écoutant leurs imams détachés — donc le plus souvent turcs, algériens, ou marocains (il ne s’agit pas d’un reproche, l’auteur de ces lignes fréquentant lui-même naturellement, depuis sa conversation et n’ayant pas d’autre choix, des centres islamiques d’influence étrangère).
Loin de nous l’idée de condamner cet islam étranger, qui a posé les bases en France de l’islam ; mais il est grand temps pour les Français de reprendre les commandes, dans un souci évident d’appel (car la masse des Français ne suivra pas un islam étranger, incarné par des « bougnoules » — c’est une certitude), mais aussi de « ménage » : car cet islam étranger, au-delà de ses bienfaits, a drainé derrière lui toute une lie extrêmement nuisible et préjudiciable — qu’il s’agisse de cette racaille de cités, ou de ce semblant de religion repoussoir qu’est le salafisme avec toutes les dérives qu’il entraîne (il représente notamment un véritable vivier de recrutement pour les services secrets de l’empire comme le MOSSAD ou la CIA, dans leur orchestration du faux terrorisme et des attentats sous fausse bannière visant à fabriquer de toutes pièces un ennemi justifiant l’interventionnisme intrusif et hégémonique de leurs maîtres partout dans le monde ; et surtout, il vide l’islam de sa substance qu’est la spiritualité, le réduisant au seul matérialisme du rite qui, perdant son esprit, devient froid et mécanique).
Au moins, l’idée est posée — et comme tout commence nécessairement par un concept (qui fait figure d’intention) suivi d’une volonté (par quoi se font les causes), il n’y a plus qu’à se retrousser les manches ; et une association de musulmans Français de souche convertis, qu’on pourrait baptiser « Les Gaulois du Prophète ﷺ : Association pour la PRomotion d’un Islam Français (APRIF) », pourrait être une cause initiale.
Mais cela implique un réel changement des mentalités, et la conviction qu’on peut parfaitement être musulman tout en conservant, assumant et cultivant sa francité — c’est-à-dire que l’islam n’est pas spécialement lié à la culture arabo-maghrébine ; car il est constant que même les Français convertis sont imprégnés de cette idée reçue, à tel point qu’ils s’empressent de s’arabiser au moment de leur conversion, en s’accoutrant en bédouins, comme si l’habit faisait le moine — comme si la jellaba faisait le musulman (car ils confondent précisément les aspects hétéroclites de la tradition arabo-maghrébine avec la religion, la culture ethnique et la spiritualité — alors que bien des us et coutumes de la tradition arabo-maghrébine remontent à l’ère antéislamique — la Jâhiliyya —, et relèvent donc de la mécréance) : c’est ainsi que le Dr Philippe Grenier lui-même (1865-1944), malgré sa bonne intention qui ne fait pas l’ombre d’un doute (qu’ALLAH ﷻ lui fasse Miséricorde), s’est empressé de singer les maghrébins (notamment dans leur vêture), suscitant incompréhension, dérision, et rejet de l’islam (en tout cas il n’a pas contribué à son développement en France en se déguisant en berbère, perdant même sa députation qui pourtant aurait pu servir l’appel) ; or, un islam spécifiquement français est possible — comme les turcs ont développé un islam turc —, et c’est ce à quoi nous appelons.





