بسم الله الرحمن الرحيم
La synchronicité, c’est quand le corps est parfaitement en phase avec L’Esprit Divin Ruh : quand il LUI obéit, via l’orientation de l’esprit personnel vers LUI, au lieu d’obéir à Nafs et de céder à la satisfaction de ses propres besoins et désirs ; il y a alors un alignement parfait entre les deux — et le plus parfait exemple est quand le corps accomplit la prière au début de son temps, au lieu de la faire à la fin, voire même en dehors dans le cas d’un rattrapage.
Mais dès que le corps commence à suivre Nafs (et Shaytan qui vient l’appuyer dans ses sollicitations par un Waswas obsédant), un premier décalage s’opère entre lui et L’Esprit, qui crée rapidement un désordre dans la vie matérielle, car les choses de l’ici-bas ne sont plus en phase avec L’Ordonnancement Divin dans l’au-delà : elles ne sont plus alignées avec ce qui doit être au moment où ça doit l’être — avec La Loi Divine ; désordre qui peut aller jusqu’au chaos total s’il y a rupture définitive entre le corps et L’Esprit (le décalage est alors irrécupérable et on ne peut plus revenir à la synchronicité), qui marque pour le sujet la sortie du cadre de La Loi Divine, et donc la rébellion effective.
Sachant que tous les décalages (même petits) se cumulent et ne peuvent se compenser, dans l’ensemble, que très difficilement : l’écart entre ce qu’a fait le corps et ce qu’il devait faire en adéquation avec L’Esprit s’accroît de manière exponentielle, et l’effort (inverse) de réparation à fournir sera d’autant plus conséquent que les décalages se seront accumulés — sauf Grâce Divine opérant une remise à zéro des compteurs.
Car on peut toujours espérer dans La Miséricorde d’ALLAH ﷻ — et C’est bien là Ce Qui Seul peut nous sauver de notre négligence chronique, de notre légèreté, de notre désinvolture, de notre insouciance quant-à l’accomplissement parfait — en temps et en heure — de ce qu’Il nous a prescrit en termes d’obligations programmées, inscrites dans le temps, scellées dans le marbre du Destin ; pourvu qu’on fasse les causes en vue de provoquer L’Exercice Divin de Cette Miséricorde (qu’on L’évoque et invoque avec toutes les politesses que cela implique), et qu’on soit sincère.