بسم الله الرحمن الرحيم
Les livres doivent juste faire écho à la science inscrite dans le cœur et la réveiller/révéler.
Alors on peut à son tour retranscrire cette connaissance – que ce soit par écrit ou à l’oral dans le cadre d’enregistrements – et ce support (écrit ou oral) sera à son tour le miroir permettant à quelqu’un de libérer la science inscrite dans son cœur.
Et si un livre (ou tout autre support) ne fait pas écho dans un cœur à la connaissance qu’il est censé y éveiller, c’est que le cœur dudit lecteur est voilé : il y a un voile entre le livre et son cœur – et ni ce livre ni aucun autre moyen exotérique ou manifeste ne pourront extraire cette lumière qui sommeille dans le cœur, car il faudra d’abord dissiper ce voile ; alors seulement, la lumière du livre pourra toucher la lumière dans le cœur et la réactiver.
Mais cette lumière existe dans le cœur préalablement à la lecture, elle ne s’y inscrit pas sous l’effet de cette dernière qui ne fait que la révéler – comme la lecture imposée à Sayyidina Muhammad ﷺ sous l’ordre de Sayyidina Jibril عليه السلام (Iqra !) n’a fait que révéler le Qur’an qui était déjà inscrit dans son cœur : à ce titre, Sayyidina Jibril n’est venu que comme un répétiteur, un accoucheur.