بسم الله الرحمن الرحيم
La foi est extrêmement volatile, et susceptible de se dissiper au moindre facteur perturbant comme la fatigue, la colère, le contexte et l’environnement humain et social – en d’autres termes les influences extérieures délétères.
Tous ces facteurs font retomber, en moins de temps qu’il n’en faut à un chauve pour se coiffer, le curseur de l’esprit personnel au niveau de l’âme instigatrice ; et c’est dans ces moments qu’on mesure le vrai niveau de foi : celui auquel redescend l’esprit personnel – car c’est la preuve que le niveau de foi auquel on a pu monter dans un contexte propice ne résiste pas à l’épreuve des circonstances ; mais le peu des attributs de foi qui résistent et perdurent sont quant-à eux définitivement acquis, comme autant de degrés – et ça n’est pas là un petit profit tant le cheminement est difficile et âpre l’effort.
Aussi convient-il d’aborder la chose avec humilité et d’accepter qu’on n’a avancé que de quelques centimètres, alors qu’on pensait avoir parcouru des kilomètres ; car c’est ainsi qu’on apprend à se connaître, et donc à connaître son Seigneur.