بسم الله الرحمن الرحيم
Dans Le Plan d’ALLAH ﷻ, les tueurs en série ont une fonction bien déterminée, un rôle spécifique à jouer auprès des hommes et dans l’humanité.
On pressent bien une dimension quasi mystique dans leurs parcours meurtriers, d’où la fascination qu’ils exercent : on sent que leur « œuvre » les dépasse par sa démesure, son caractère outrancier qui ne peut relever que d’une volonté de marquer, d’impressionner ; et qui a l’œil affûté ne peut s’empêcher de voir La Main d’ALLAH ﷻ Qui, manipulant ces tueurs comme des pantins, agit à des fins que LUI Seul connaît.
Et au-delà des ressorts individuels, des interconnexions entre tous les destins croisés de ces meurtriers et de leurs victimes, on comprend de manière confuse que l’excès d’horreur peut être une porte vers La Lumière ; car il arrive que la pleine mesure du Mal, dans ce qu’il a d’absolu, finisse par éveiller à la conscience du Bien ; que les ténèbres fassent prendre conscience de leur Nécessaire Pendant qu’est La Lumière.
Car c’est en voyant le visage du diable dans sa nudité la plus crue qu’on comprend qu’il y a forcément Le Divin ; car ALLAH ﷻ a créé le mal :
- soit comme diversion pour ceux qu’Il veut voiler de Sa Lumière – et dans ce cas il inspire à ceux-là attirance et fascination pour les ténèbres : car qui se tourne vers les ténèbres ne voit pas La Lumière ;
- soit comme révélateur pour ceux qu’Il veut ramener à LUI – et dans ce cas Il inspire à ceux-ci répulsion et dégoût pour les ténèbres : car qui fuit les ténèbres cherche nécessairement La Lumière.
Mais il existe bien d’autres ressorts, plus profonds et relevant du secret : ainsi, au-delà de leur visage diabolique, on peut notamment voir dans ces êtres monstrueux (au sens premier du terme) des serviteurs, des émissaires, des adjoints de l’ange de la mort, chargés de racheter, par la dimension quasi sacrificielle de leur action (tant pour eux-mêmes que pour leurs victimes), les péchés d’une humanité de plus en plus dévoyée – d’où leur inquiétante prolifération.
C’est ainsi que le caractère systématiquement sexuel des crimes, l’intention de faire souffrir qui les accompagne, leur sérialité même, doivent interpeller l’observateur attentif qui médite et réfléchit sur les évènements de la création : il y a bien quelque chose de l’ordre du sacrifice rituel et du châtiment, de la purification et de l’holocauste, dans cette action continue, pérenne, récurrente, régulière tant par le processus qui s’apparente à un rite que par la chronologie : on a bien affaire à quelque chose d’ancré, qui accompagne particulièrement l’époque avec une évidente résonance eschatologique, et semble corrélé, voire proportionnel à la décadence ambiante.
Aussi, quand on voit un tueur en série, avant même que de le juger avec dégoût, on serait bien inspiré de voir en lui l’implacable reflet de notre société, de notre humanité, qui nous montre crûment notre noirceur, nos pulsions les plus basses, nos plus vils instincts ; un peu comme un boomerang qu’on se reprend de plein fouet, en pleine face, pour nous châtier de notre oubli, de notre insouciance, de notre désobéissance.
De notre mécréance.
Et tant qu’on ne comprendra pas le message, on verra de plus en plus régulièrement de ces faucheurs sadiques, mus par une implacable mécanique perverse, accomplir leur funeste besogne de bourreaux programmés pour exterminer une population bien déterminée – de toute éternité ciblée par Décret Divin.
Que ce soit pour honorer et purifier par le martyr, ou pour déshonorer et châtier par une mort dégradante – ou les deux à la fois.
LUI Seul le sait.
Quant-à ceux qui ont été désignés pour exécuter cette besogne, s’ils l’ont accomplie avec jouissance, c’est que leur a été apposé le cachet infamant de la perversité : dans La Comptabilité Divine, leur balance devait inexorablement être chargée de cet attribut avilissant – quitte à en être soulagée plus tard par quelque action rédemptrice ; car même le pire des tueurs en série peut bénéficier du Pardon et de la Miséricorde d’ALLAH ﷻ, sur des critères qui n’appartiennent qu’à LUI.