بسم الله الرحمن الرحيم
Quand on fait Rabita, on convoque l’esprit de Shaykh.
Et l’esprit de Shaykh répond toujours présent.
Mais si doit refaire Rabita, c’est qu’on avait laissé s’en aller l’esprit de Shaykh en oubliant Shaykh – car tant qu’on pense à lui, l’esprit de Shaykh reste présent.
Ainsi, le fait de devoir refaire Rabita est la marque d’un manquement.
Et pour éviter de refaire cet effort à chaque fois, de réamorcer la pompe pour redémarrer, il suffit de ne pas cesser de penser à Shaykh.
Ainsi l’esprit de Shaykh s’installe à demeure, dans le cœur, et on n’a plus besoin de refaire Rabita.
Et par ce lien permanent, on jouit sans discontinuité du Madad de Shaykh.
Dans l’absolu, on ne devrait jamais avoir à refaire Rabita.
Car c’est une marque de faiblesse, le signe d’une défaillance dans le lien d’amour.
Un acte superflu dans le cheminement, par défaut, dont on devrait pouvoir se dispenser : refaire Rabita, c’est comme devoir réamorcer sa pompe à gasoil parce qu’on a oublié de refaire le plein en temps voulu.
Idéalement, on devrait ne faire Rabita qu’une seule fois, et demeurer dans cet état en permanence.
Ainsi, on fait Rabita une bonne fois pour toutes, et on EST en état de Rabita.
Mais en aucun cas on ne devrait refaire Rabita.
Et pour maintenir cet état, pour alimenter la présence de Shaykh dans le cœur, on fait comme avec sa voiture pour laisser amorcée sa pompe à gasoil : on refait le plein régulièrement.
On ne laisse pas la panne sèche interrompre le flux.
Et refaire le plein de présence de Shaykh, c’est entretenir avec lui un lien matériel (physique, sensible…) régulier – mais minimal surtout !
Juste ce qu’il faut, en l’appelant de temps en temps histoire d’entendre sa voix, ou en le visitant dans le cadre de visites régulières – mais suffisamment espacées pour ne pas les banaliser par un excès de fréquence.
Sinon ça déborde, et on finit par noyer le moteur.