بسم الله الرحمن الرحيم
La sensation, ça n’est pas un mouvement de l’extérieur vers l’intérieur, mais l’exact contraire, le parfait opposé :
Quand on « voit » un arbre, ça n’est pas l’arbre hors de nous qui vient vers nous, vers notre regard, mais c’est la vision de l’arbre qui émane de notre cœur (comme séquence du « film » ou « jeu » de notre vie matérielle) en nous donnant l’illusion qu’il existe hors de nous : c’est une projection parfaitement illusoire, artificielle, comme une image holographique produite par ALLAH ﷻ et projetée via le canal du flux descendant de l’esprit muhammadien.
Mais cet arbre n’a aucune existence au sens où nous l’entendons, aucune réalité ou consistance matérielle ; et quand nous le touchons, c’est là encore une sensation (celle du toucher en l’occurrence) qui arrive à notre esprit via le flux descendant de l’esprit muhammadien, et se conjugue avec les autres sensations (visuelles, auditives, olfactives…) pour composer ce tableau, cette illusion parfaite d’un monde qui n’a de matériel que la croyance qu’on en a.
Aussi, tout ce que nous croyons voir, entendre, (res)sentir… ne provient pas d’un extérieur qui n’existe pas, mais d’un intérieur dont Le Noyau est Le Générateur, Le Créateur ; car si l’extérieur (Nasut) est pure illusion, l’intérieur a plusieurs strates dont les premières – les plus proches de nous (Malakut et Jabarut) – relèvent aussi du Mulk illusoire ; mais dont Les Ultimes (La-Hut, Ya-Hut, Ha-Hut) relèvent du Divin – et c’est bien d’elles qu’émanent toutes les sensations créées à notre attention.