بسم الله الرحمن الرحيم
On vient de traverser une période de troubles sociaux aiguë, et on est loin d’en être sorti d’ailleurs.
La base de cette Fitna : le refus d’une loi imposée par le pouvoir politique.
En l’occurrence, la loi sur la réforme des retraites.
Parmi les opposants à cette loi, de nombreux musulmans.
Or, le Prophète des musulmans ﷺ leur a bien recommandé d’obéir au gouverneur – fût-il un esclave abyssin comme il le dit dans le Hadith.
En l’occurrence, le gouverneur actuel, en France, s’il n’est pas abyssin, est bien un esclave : un esclave de l’oligarchie, de l’état profond, du pouvoir occulte, de la finance qui endette les nations et les individus pour mieux les asservir.
En d’autres termes, le gouverneur actuel est un esclave de Shaytan.
Tout le monde le sait.
Moi le premier, je suis enclin à la rébellion si j’écoute mon âme instigatrice.
À ce sujet, et à bien d’autres encore.
En 2013 j’ai participé très activement à un mouvement de révolte des pères privés d’enfants.
Même en matière de religion, je ne suis pas le dernier à élever la voix quand quelque-chose me paraît injuste (ou non conforme aux attentes de mon âme).
Et pourtant, c’est tout le contraire de ce qu’il faut faire.
Car en vérité tout vient d’ALLAH ﷻ pour nous éprouver, pour tester notre patience et notre inclination à revenir vers LUI :
Le gouverneur injuste, les lois iniques… : tout vient d’ALLAH ﷻ.
Et même si dans l’absolu on a raison sur le caractère profondément injuste de quelque-chose, on doit éviter le trouble, la Fitna, et patienter.
On doit attendre la fin de l’épreuve.
Car si ALLAH ﷻ éprouve, Il sait pourquoi : Il sait ce qu’Il fait.
Et admettre ça, c’est l’acceptation du Décret d’ALLAH ﷻ : c’est se soumettre à ALLAH ﷻ, dans la paix et l’apaisement.
C’est le sens premier de Al-Islam.
Et au-delà, cette soumission pleine et entière doit naturellement mener à la satisfaction – Ar-Rida.
Car oui, on doit être satisfait de la loi injuste et du gouverneur inique – si on a conscience que ça vient d’ALLAH ﷻ pour nous éprouver.
Et si ALLAH ﷻ nous éprouve par des personnages diaboliques, des Shayatin, c’est notamment pour tester notre résistance à la provocation – car les diables sont faits pour tenter, quand le croyant est fait pour résister à la tentation.
Qu’il s’agisse de la tentation de céder à une suggestion de plaisir illicite ; ou de céder à la rébellion, au trouble, à la Fitna par la provocation.
Donc, on se soumet au gouverneur injuste et à sa loi, et on s’en satisfait, et on dit Al-HamduliLLAH.
En la matière, cette loi sur les retraites ne nous empêche pas d’obéir à La Loi d’ALLAH ﷻ ; donc, les musulmans n’ont aucune raison de la contester – si ce n’est de se laisser entraîner par le mouvement de contestation, et d’obéir à leurs âmes instigatrices qui ne veulent pas travailler davantage.
Or, si on part du principe que le travail est une ʿIbada, on doit louer ALLAH ﷻ de nous permettre de L’adorer davantage par ce biais.
ALLAH ﷻ ne nous impose pas plus qu’on ne peut supporter : travailler deux ans de plus, ça n’est pas insoutenable.
Et si ALLAH ﷻ veut alléger la chose, et nous faire travailler deux ans de moins, cinq ans de moins, dix ans de moins… c’est Son Choix, c’est Son Affaire :
Wa ALLAHu Khayru Ar-Raziqin – et ALLAH ﷻ est Le Meilleur des pourvoyeurs.
Nous autres musulmans, tout ce que nous avons à faire, c’est nous soumettre et dire Al-HamduliLLAH pour tout ce qu’Il nous donne – que ça plaise à nos âmes instigatrices ou pas.
Et ce gouverneur arrogant et hautain qui nous défrise, non seulement on laisse son jugement à ALLAH ﷻ, mais encore on invoque la nuit pour qu’il soit guidé, lui et toute sa suite d’affidés.
Telle doit être la posture du croyant en de telles circonstances.
Qu’ALLAH ﷻ nous assiste.