بسم الله الرحمن الرحيم
Le plus dur, au moment de la succession de Shaykh, ça n’est pas d’accepter qu’untel soit choisi.
C’est surtout d’accepter que ça ne soit pas soi-même.
Ou, au pire, que ça ne soit pas quelqu’un dont on puisse tirer avantage : quelqu’un sur qui on ait suffisamment d’influence pour pouvoir exister à ses côtés.
Si on est déçu au moment de la succession de Shaykh, c’est nécessairement qu’on ne s’est pas purifié de son ego en l’éteignant dans Shaykh ; car si on était éteint en Shaykh, on ferait sien son choix sans même réfléchir un instant ; et si réflexion il y avait à ce moment, ce serait juste pour se demander comment servir au mieux l’héritier de Shaykh, pour trouver sa place à ses côtés – mais pas à titre honorifique, à titre utilitaire : avec le seul souci du service.