بسم الله الرحمن الرحيم
Le « Ana Al-Haqq » de Sayyidina Al-Hallaj n’est pas une excentricité de Soufi mais correspond à Un État Spirituel Spécifique et Bien Déterminé de Conscience Divine.
On n’en vient pas à prononcer cette parole au petit bonheur la chance, il y a eu en amont tout un cheminement, tout un travail, tout un processus de purification spirituelle.
Et cela correspond à un état tellement inaccessible pour le commun des mortels qu’ils ne peuvent l’entendre — au point d’avoir à éliminer celui qui le revendique.
Car l’homme prisonnier de la matière n’est pas prêt à accepter sa divinité latente, en puissance : il ne se sent pas la force de secouer ses chaînes, ça lui paraît impossible ; alors l’idée même lui est insoutenable, et il la rejette avec la plus grande violence.
Alors qu’il porte en lui la capacité de les faire disparaître en une fraction de seconde — pourvu qu’il prenne conscience qu’Il en est Le Créateur, pourvu qu’il arrive à Cet État de Conscience Divine Que proclamait Sayyidina Al-Hallaj.