بسم الله الرحمن الرحيم
Au départ, avec Moïse (la Paix soit sur lui), le dépôt de la foi a été placé sur Israël, à l’exclusion des nations — internalisé.
Puis, avec la venue du Messie (Jésus — la Paix soit sur lui), il a été déplacé d’Israël vers les nations — externalisé : Israël s’est ainsi vu dépossédé au profit des nations.
Enfin, avec Muhammad ﷺ, l’Islam est venu fusionner, rassembler Israël et les nations, pour universaliser le dépôt de la foi.
Il ne reste plus aux juifs et aux chrétiens, ancrés dans leurs dogmes respectifs et engagés dans une lutte à mort (la « civilisation judéo-chrétienne » n’est qu’un mythe, fondé sur deux conceptions absolument inconciliables), qu’à le comprendre : que les premiers ajustent (entre autres) leurs notions de Trinité et de filiation de Jésus (choses qu’ils comprennent littéralement, alors qu’on peut au mieux les entendre comme concepts métaphoriques) ; et que les seconds acceptent Jésus comme Messie, se détachent de leur attachement à la matérialité, cessent de se prévaloir de leur prétendue préséance sur les nations, et renoncent accessoirement à semer le chaos sur terre (ce qui passe par l’abandon du Talmud au profit du seul Qur’an).





