بسم الله الرحمن الرحيم
À plusieurs reprises, nous avons évoqué le fait qu’ALLAH ﷻ S’est attribué Une Forme — et nous sommes bien conscient du caractère hautement blasphématoire que peut revêtir une telle affirmation aux yeux des gardiens de la doxa officielle, aux shériffs de la foi, aux censeurs professionnels de la religion qui ne sont pas nécessairement initiés ni ouverts à certaines réalités spirituelles.
Avant que ne fusent les gros mots, et qu’on n’entende parler d’anthropomorphisme (puisque c’est le procès qu’on va inévitablement nous faire), il est important d’entendre, d’accepter l’idée (si ce n’est le fait) qu’ALLAH ﷻ Se soit attribué Une Forme ; partant de là, de comprendre qu’il ne S’agit pas là de Son Essence, mais d’Une Projection Conceptuelle relevant de L’Arbitraire de Sa Volonté (car Il fait bien ce qu’Il veut) ; et enfin, de comprendre pourquoi Il S’est Attribué Cette Forme (car Il a Ses Raisons Qui LUI appartiennent — et Qui n’appartiennent qu’à LUI).
Récapitulons les faits :
ALLAH ﷻ S’est d’abord attribué Une Forme Virtuelle : Une Silhouette avec Une Tête, Un Tronc, Deux Bras avec Deux Mains aux Extrémités, et Deux Jambes avec Deux Pieds aux Extrémités — mais Une Silhouette Translucide, sans le moindre élément de personnalisation : Une Forme Purement Conceptuelle Qu’Il S’est donnée en prévision de la création du monde matériel et de l’homme, par rapport à cette création — mais cela ne change rien à Son Essence de Pur Esprit Immatériel : Il S’est attribué Cette Forme Distincte, arbitrairement, comme Il aurait pu S’attribuer n’importe quelle autre ; et Cette Forme, Destinée à recevoir le Ruh tripartite, est Le Point de convergence avec l’homme.
Mais on le rappelle, dans l’absolu, ALLAH ﷻ n’a pas de forme — et Cette Forme, Relative à la création, disparaîtra avec elle quand demeurera L’Essence, Qui préexistait, et Qui subsistera comme Existence Unique, Intemporelle, Immatérielle.
Quoiqu’il en soit, cet exposé des faits ne relève pas de l’anthropomorphisme : l’anthropomorphisme, c’est voir ALLAH ﷻ à l’image de l’homme, c’est LUI prêter des attributs humains — et c’est en fait de l’anthropocentrisme : c’est faire précéder l’homme, le mettre au cœur des choses, et lui subordonner ALLAH ﷻ Qui ne serait qu’Une Projection de lui : une vision relevant de l’orgueil et de la mécréance ; or, c’est tout le contraire : ALLAH ﷻ préexiste à toute création, à commencer par l’homme, et c’est non pas ALLAH ﷻ Qui est à l’image de l’homme, mais l’homme qui est à L’Image d’ALLAH ﷻ : d’abord, parce qu’il est investi de Ruh ; ensuite, parce qu’il fallait bien Un Réceptacle pour recevoir Ruh — et ALLAH ﷻ S’est donc imaginé Une Forme pour accueillir Ruh, en prévision du monde formel, Qu’Il a ensuite prêtée à l’homme.
L’homme est donc entièrement à L’Image d’ALLAH ﷻ — et C’est LUI Qui dit qu’Il a créé l’homme à Son Image ; et si l’homme est à L’Image d’ALLAH ﷻ, cela recouvre L’Esprit ET La Forme (il fallait donc que Cette Forme préexistât à l’homme) — même si L’Esprit et La Forme, Qui constituent La Base Adamique devant Laquelle Se sont prosternés les anges, ont reçu des éléments de personnalisation, purement humains quant-à eux et posant autant de voiles sur Cette Base Divine.





