بسم الله الرحمن الرحيم
La vraie valeur de l’homme réside dans sa faculté d’adorer ALLAH ﷻ ; qu’il soit médecin, ou ingénieur, ou astrophysicien… — tout cela est d’une importance très relative : c’est contingent ; sa valeur intrinsèque est sa faculté d’adoration, car il n’a été créé que pour ça — et c’est son état adamique originel ; tout ce qui a pu se greffer autour de cet état de Fitra par la suite n’a que peu de valeur, et constitue plus une épreuve qu’autre chose (Adam n’était ni médecin, ni ingénieur, ni avocat, et ne savait même pas conduire — et pourtant les anges se sont tous prosternés devant lui عليه السلام).
Ainsi, le pygmée primitif dans la jungle équatoriale a exactement la même valeur intrinsèque que la star hollywoodienne, ou que le président des États-Unis, ou que le milliardaire à la tête d’un empire financier : intrinsèquement, tous ces hommes sont des machines à adorer ALLAH ﷻ, dotées à cet effet du Ruh et de l’esprit muhammadien.
Mais force est de constater que la plupart des hommes n’exploitent pas ce potentiel essentiel, et de ce fait ne réalisent pas leur vocation existentielle : en d’autres termes, ils ne servent à rien, ils ne vivent pas, et leur existence est vaine — quoiqu’ils puissent faire d’extraordinaire à côté (c’est le principe du spermatozoïde « gâché », non sélectionné) ; ainsi, la femme de ménage insignifiante, qui se lève la nuit pour prier et invoquer, est mille fois plus vivante que l’astronaute qui marche sur la lune mais qui ne se prosterne pas, ou que la star de cinéma adulée de toute la planète qui n’a jamais évoqué ALLAH ﷻ de toute sa vie ; et cette ménagère est voué à une pérennité certaine, dans l’au-delà, quand les autres sont voués à cette déchetterie qu’est l’enfer, où seront jetés tout ceux qui auront délibérément gâché leur potentiel d’adoration — qui n’auront pas accompli ce à quoi ils étaient destinés.