بسم الله الرحمن الرحيم
On accède à l’enfer (selon la vision que nous en a personnellement donnée ALLAH ﷻ) par un immense puits noir vertical au fond duquel se trouve la fournaise — dont on voit les flammes du haut de ce puits ; il n’y a aucune aspérité à laquelle se raccrocher aux sombres parois de ce puits (qu’on devine plus qu’on ne voit), et la chute est vertigineuse.
Quiconque est voué à l’enfer, son esprit ressentira les sensations des châtiments tels que décrits dans le Qur’an, comme un programme doit se dérouler, comme s’est déroulé le programme de la vie matérielle telle qu’elle était écrite : autrement dit, l’esprit passera de ce paradigme de la vie matérielle, à ce paradigme de l’enfer, en passant naturellement par le paradigme du Barzakh — le monde intermédiaire.
Le Qur’an peut aussi bien être interprété de façon littérale que de façon métaphorique, parabolique : les deux lectures sont vraies, possibles : ainsi, ceux qui misent sur le tout littéral en rejetant la lecture métaphorique se trompent ; et ceux qui misent sur le tout métaphorique en rejetant la lecture littérale se trompent tout autant ; il convient de s’efforcer de pratiquer les deux lectures.
Donc, quand on lit les châtiments de l’enfer, on doit avoir la certitude qu’on les ressentira exactement tels que décrits — mais on doit tout autant avoir la certitude que cette description recouvre une dimension métaphorique et qu’il s’agit d’une parabole ; et on doit méditer sur ce sens parabolique tout en tenant pour acquises, textuellement, les souffrances décrites.