بسم الله الرحمن الرحيم
Le cœur de l’homme est comme un téléphone relié à deux lignes : une ligne directe avec l’ego (Nafs), et une ligne directe avec ALLAH ﷻ (Ruh).
Et en permanence il est sollicité par L’Un et l’autre, mais comme il ne peut pas répondre aux deux en même temps, il est amené à choisir – et c’est là qu’intervient son libre arbitre, tiraillé par des forces et des influences contraires, qu’elles soient internes ou externes : anges et lumière muhammadienne d’un côté, Qarîn et Shayatin de l’autre.
Mais quelle que soit la communication qu’il décide de prendre, il ne peut pas mener une conversation avec les deux à la fois – et force est de constater que, la plupart du temps, il est connecté avec/à son ego, parce que c’est vers lui qu’il se tourne en priorité, par facilité et par faiblesse : pour tous les plaisirs immédiats qu’il lui promet, et toutes ses belles paroles flatteuses.
Quand L’Esprit – Ruh – n’invite qu’au renoncement et au sacrifice.