بسم الله الرحمن الرحيم
Alors ils disent « Non ! » au développement personnel, mais encouragent par leur laxisme au culte du Shaykh et même du Mudaqqim.
Et si on se recentrait un peu sur ALLAH ﷻ ?
On n’adore pas les créatures aveuglément, on aime et regarde celles qui nous rappellent ALLAH ﷻ ; ou plutôt, on aime et regarde les créatures par lesquelles ALLAH ﷻ Se rappelle à nous.
Donc, on les aime POUR ALLAH ﷻ.
Pas pour en faire une fin en soi.
Décidément, l’homme aura toujours besoin d’un veau d’or devant lequel se prosterner.
Car l’homme aura toujours besoin d’orienter son adoration vers quelque-chose de palpable.
Quitte à la porter directement sur L’Homme d’ALLAH ﷻ, qui au contraire doit la renvoyer vers Son Objectif Unique et pas la concentrer sur sa personne :
Car au lieu de voir ALLAH ﷻ en transparence, à travers le Shaykh, leurs regards s’arrêtent et se figent sur l’image créaturelle.
Et ça suffit à leur bonheur !
Un peu comme quelqu’un qui se satisferait de l’emballage cadeau sans même chercher à ouvrir le cadeau : tout ce qu’ils voient, c’est le paquet cadeau !
Sûrement pas ce qu’il contient.
Mais le cadeau est fait pour être ouvert les gars, et pour profiter de ce qu’il y a dedans !
Quant-au Shaykh, voyez plutôt Ce qu’il recèle plutôt que de bloquer sur sa personne physique.
Regarder le Shaykh sans penser à ALLAH ﷻ et sans chercher ALLAH ﷻ, c’est comme conserver un livre sur sa table de chevet sans chercher à l’ouvrir et à s’imprégner de la science qu’il contient.
Ou, comme diraient les initiés de la voie, c’est comme avoir le vin sans l’ivresse – sans le Sukr.
Tu ne peux aimer le Shaykh pour le Shaykh, que si tu as compris Qui est vraiment le Shaykh.
Ce qu’il recèle.
Mais si tu ne vois en lui et de lui que son apparence, tu tombes dans l’adoration de la créature.
Et tu es aux fraises.
Complet.
C’est-à-dire en plein Shirk.
Sans t’en rendre compte.
Mais Shaytan a de ces petites subtilités pour faire son boulot d’égareur en chef.
Et si ALLAH ﷻ permet ça – que se dresse entre LUI et nous la seule apparence du Walî, comme un voile opaque des plus trompeurs – c’est qu’il y a un évident souci de sincérité dans la Niya…