بسم الله الرحمن الرحيم
Les psychoactifs (alcool, stupéfiants, psychotropes…), qui vont dans le sang, y réveillent les diables en sommeil : leur rôle, leur fonction, est de leur « ouvrir la porte », de les libérer de l’état de veille qui les tient neutralisés dans l’ensemble du système sanguin — et plus on y recourt fréquemment, plus ils maintiennent les diables en éveil (quand un usage très ponctuel, espacé, contribue au rendormissement des diables entre chaque prise : c’est ainsi, entre autres causes, qu’il y a gens dont la diabolicité est permanente, et d’autres dont elle est ponctuelle).
Il ne faut pas confondre les diables, endogènes, nativement présents dans le sang, avec les Jinn, exogènes, qui ne parviennent à rentrer dans le corps, dans la sang (et c’est ce qu’on appelle communément la possession), que moyennant certaines conditions liées à la sorcellerie (et la pratique du Ouija est un acte de sorcellerie — même s’il s’agit d’une sorcellerie d’amateurs, qui ne se dit pas et se camoufle sous les apparences d’un jeu).
On appelle un diable, par métonymie, aussi bien l’agent qui se trouve dans le sang que l’individu qui se trouve sous son influence — et il peut s’agir d’un homme comme d’un Jinni (les Jinn sont comme les hommes : il en est des bons, et il en est des mauvais) : ainsi, le rôle d’un diable parmi les hommes (comprendre : d’un homme dont les agents diaboliques sont réveillés et actifs dans le sang), ou même d’un diable parmi les Jinn, sera de réveiller les agents diaboliques dans le sang des autres, et il procédera, pour cela, le plus souvent, par incitation au recours des psychoactifs.
Car si un Jinni rentre dans le sang, c’est nécessairement un diable, qui vise le mal, la corruption, la perversion (les autres, qui savent que c’est défendu, restent à leur place — et c’est l’immense majorité, car globalement les hommes et les Jinn cohabitent en paix), et il s’appuiera opportunément sur les diables présents dans le sang de l’homme, quitte à les y réveiller.
Après, les psychoactifs ne sont pas les seuls facteurs d’éveil des diables dans le sang (loin de là), même s’ils y prennent une part déterminante ; on peut même dire qu’ils viennent « finir le travail » — le travail de fond, en amont, de ces influences toxiques extérieures que sont la musique, le cinéma, les jeux vidéos… (À ce sujet, nous renvoyons à ce post.)





