بسم الله الرحمن الرحيم
Certains témoignent de vies antérieures qu’ils auraient vécues, et sont donc convaincus qu’un même esprit peut avoir plusieurs vies matérielles dans des corps différents (changeant ainsi de sexe, de race, d’époque…)
C’est bien plus simple que ça.
En fait, l’homme est connecté, via l’esprit muhammadien à L’Esprit Divin Ruh : c’est-à-dire que son esprit personnel est lié à ALLAH ﷻ par l’esprit muhammadien.
Il peut arriver que l’esprit personnel, par Permission d’ALLAH ﷻ, remonte à Sa Source, Qui est La Matrice de toute création : il y a donc passage de l’état de conscience personnelle à L’État de Conscience Divine.
En d’autres termes, il n’y a plus de créature (noyée, éteinte dans La Lumière d’ALLAH ﷻ), il n’y a plus Qu’ALLAH ﷻ.
ALLAH ﷻ, Qui a donc ramené à LUI l’esprit de Son Serviteur (ou plutôt Qui l’a investi, comme une marée recouvre la grève), va lui présenter d’autres vies d’autres créatures, et lui en inséminer le souvenir avant de le renvoyer dans le monde matériel (ou plutôt avant de Se retirer de son esprit personnel et de le rendre à sa conscience personnelle).
Et c’est ainsi que ledit serviteur aura l’étrange sensation, pour en avoir un souvenir très net (et pour cause), d’avoir vécu d’autres vies avant celle qu’il vit actuellement.
On peut dire aussi que l’homme, Divin par Ruh, a des ouvertures sur les autres vies des autres créatures lorsque son esprit s’élève aux Domaines Divins : dans l’absolu, s’il atteint L’État de Conscience Divine Totale (mais le plus souvent il s’agit d’Un État de Conscience Divine Partielle), Il embrasse d’Un Seul Regard toute la création, tous les univers, et toutes les vies de toutes les créatures, qu’Il contrôle alors simultanément ; et quand il revient à son état de conscience personnelle, il conserve, par Permission d’ALLAH ﷻ, afin de pouvoir en témoigner, quelques bribes plus ou moins étendues et plus ou moins claires de ces autres vies.
Pour ce genre d’expérience (ça vaut aussi pour les expériences de mort imminente, entre autres), ALLAH ﷻ choisit le plus souvent des non-croyants, afin de donner plus de force à leur témoignage ; car s’il s’agissait de croyants, plutôt que de sceptiques, on mettrait leurs récits sur le compte de leur foi, et on les percevrait comme partisans et orientés ; venant de non-croyants notoires, à fortiori des cartésiens rationalistes, c’est tout de suite plus troublant et sujet à questionnement, interrogation — et c’est bien évidemment le but recherché.