بسم الله الرحمن الرحيم
Tout le parcours du Dunya, du Barzakh, et même de l’au-delà (enfer ou paradis), participe du grand film imposé à l’esprit personnel dans le cadre de son destin — et il s’agit d’un parcours horizontal indépendant du cheminement spirituel qui, lui, est strictement vertical.
C’est-à-dire qu’à chaque séquence du film, on peut varier dans son Maqam spirituel : autrement dit, on peut connaître le Fana aussi bien au cœur de la vie matérielle que pendant le séjour au paradis (ou en enfer !) ; et même, cette capacité d’abstraction spirituelle est ce qui permet de s’exonérer des séquences imposées du destin pour s’éteindre en ALLAH ﷻ : ainsi, on peut supporter aussi bien les aléas du monde matériel, que les tourments de la tombe, ou que les souffrances de l’enfer — et même, on peut transcender les délices du paradis (et c’est ainsi que les Awliya voués à l’enfer pour y travailler, pour y faire l’appel, pourront sans difficulté le supporter).
Ainsi peut-on représenter la vie de l’esprit par un graphique, dont l’abscisse (délimitée) représente le déroulement chronologique du film, et l’ordonnée (illimitée) représente le degré spirituel à chaque moment du film.
Et dans l’absolu, qu’importe finalement qu’on soit voué à l’enfer où au paradis — vu qu’à tout moment on conserve cette faculté de s’éteindre en ALLAH ﷻ.
Là est Le Secret de Sa Miséricorde.